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  • Une œuvre de Camille Amat pour la commune

    camille amat,claude calsAndrée Faucheux a retracé le parcours artistique de sa sœur Camille.

    Au mois de juillet 2003, le nouvel espace public des Bains-Douches accueillait les toiles de Camille Amat et les poèmes de Michel Faucheux. Les premières « Fulgurances de l’été » réunissaient la peinture, la poésie, et les créations de Camille abandonnaient un instant la maison familiale du quartier du Moulin, pour découvrir leur public.

    « Dans sa maison de Chalabre, véritable caverne d’Ali Baba, se sont entassées d’innombrables toiles au gré de son humeur, toujours avec le formidable appétit de peindre et non pas spécialement d’exposer,…Camille Amat, qui a su peindre avec fureur, a conservé pourtant en confidence, beaucoup de chefs-d’œuvre ! ». Ainsi s’exprimait alors sous la coupole des Bains-Douches, le regretté Claude Cals, « l’ami de toujours ».

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    Camille dans son atelier, en octobre 1997.

    Voici quelques jours, à l’initiative d’Andrée Amat Faucheux et de sa famille, un de ces chefs-d’œuvre a été offert à la commune, en présence de Jean-Jacques Aulombard, maire, et d’une nombreuse assemblée venue retrouver avec plaisir la palette riche et créatrice de Camille. Une palette musicale en la circonstance, pour une création mettant en scène un trio de musiciens. Figurant l'autre grande passion de Camille, nièce d'Antoine et Marie-Jeanne Pons, mélomane avertie et interprète à ses heures sur le piano familial.

    Au nom de ses administrés, Jean-Jacques Aulombard adressait de chaleureux remerciements à Andrée Faucheux et aux siens (photo ci-dessous), pour une généreuse initiative, qui ravive le souvenir de Camille Amat, disparue le 20 avril 2010. Après une première exposition en juillet 2003, et un hommage en 2015 (Exposition Envols), cette reconnaissance fait écho aux paroles de Claude Cals : « Cernée par de fulgurantes visions, l’artiste, pélican de légende, aux confins de ses aventures, se rassure en se posant, fatiguée chez les siens, heureuse d’être de leur famille ».

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    Pierre Faucheux, petit-neveu de Camille, a reçu la collection éditée par l'association « Il était une fois Chalabre ».

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    Juillet 2003, Camille aux côtés de Claude Cals (†), Michel Faucheux et Roger Giroud (†).

    Lien permanent Catégories : Art
  • Les fulgurances de l’été éclairent la Semaine des Arts

    camille amat,fulgurances de l'étéLors du vernissage, Andrée Faucheux-Amat a évoqué le souvenir de Camille, sa sœur.

    Du 20 au 26 juillet, la ville de Chalabre a vécu à l'heure des arts... Du théâtre avec « Les cuisinières » de Goldoni, du cinéma autour de Georges Méliès et la naissance des effets spéciaux, de la musique avec le trio George Sand de l'opéra de Montpellier....

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    Et un fil conducteur tout au long de cette semaine, avec l'exposition « Envols », à partir de quelques unes des oeuvres de Camille Amat, décédée en 2010 (photo ci-dessus, archives août 2003).  Son parcours l'a amenée à exposer avec de grands peintres, Léger, Derain, Lhote, ce dernier résumant ainsi son œuvre : « Il s'agit d'une fragile et timide créature qui n'a qu'un défaut : elle sait voir ».

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    En suivant le parcours de l'exposition qui lui a été consacrée, elle nous a ainsi emmenés dans son sillage, grâce au thème qui l'a accompagnée depuis les années 1960 : « L'oiseau peut être corrupteur absorbant la lumière, ou symbole de vie, s'élevant vers les cieux ».

    En hommage à Camille Amat, « Les fulgurances de l'été » est le nom qui a été retenu pour cette semaine des arts, en souvenir de sa dernière exposition à Chalabre en 2003, et dont c'était le titre. 

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  • « Fulgurances de l’été » avec Camille Amat

    camille amat,fulgurances de l'été,envolsEn août 2003, Camille Amat aux côtés de Claude Cals, Michel Faucheux et Roger Giroud.

    « Elle a un coup de pinceau comme le coup de poing d’un boxeur ! ». Voilà comment Jean Camberoque pouvait traduire l’admiration que lui inspiraient les toiles de Camille Amat, exposées salle Joe Bousquet à Carcassonne. C’était il y a presque trente ans, et Camille Amat, décédée le 20 avril 2010, n’avait cessé depuis, de créer, au gré de son humeur, avec la vigueur qui anime les grands artistes.

    Après le rendez-vous d’août 2003 sous la verrière des Bains-douches, une exposition de ses œuvres sera proposée dans le cadre de la semaine des arts, « Fulgurances de l’été ». Le vernissage aura lieu le mardi 21 juillet à partir de 17 h 30 à l’hôtel de ville, en présence de Mme Andrée Faucheux-Amat et de M. Pierre Faucheux. L’exposition « Envols » , sera visible tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 19 h, jusqu’au dimanche 26 juillet, 16 h.

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  • C'était hier : Camille Amat a peint le mystère de Fluris

    Sous ce titre, l'article mis en ligne ci-après avait paru dans l'édition de l'Indépendant datée du samedi 27 décembre 1997. Un retour vers le quotidien du pays chalabrais, tel qu'il était voilà tout juste quinze ans, en forme d’hommage à Camille Amat, disparue le 20 avril 2010.

    Camille Amat.JPGCamille a offert une sublime évocation sur toile du mystère Fluris (Photos archives Décembre 1997. A gauche, Andrée Mazon (†) le 23 janvier 2009).

    Lorsque le comité du Tricentenaire de Fluris propose de marquer d’une pierre blanche ce 300e anniversaire du 13 décembre, il ne sait pas encore qu’il compte en la personnalité de Camille Amat, sa plus fidèle alliée. Reconnue pour ses talents bien au-delà des frontières du Kercorb, Camille a offert une sublime évocation sur toile du mystère Fluris. Sous un clair de lune qui illumine Saint-Pierre et la demeure des Bruyères, le charivari prend vie grâce à la complicité de trois mystérieuses silhouettes mues par un tempo irréel. Seul manque peut-être cet élément majeur de la fête qu’est le bruit, mais à bien écouter, rien n’est moins sûr. Dans une alchimie de couleurs, de mouvements et de symboles, Camille Amat fait ressurgir toute la magie d’un mythe enfoui au plus profond de la mémoire collective chalabroise.

    Camille Fluris.JPG

    Avec cette même sensibilité et cette même force qui firent dire à un critique : « Dans l’art, il n’y a qu’un seul critère : la chair de poule ». Ce souvenir unique reproduit sous la forme d’une affiche en quadrichromie est disponible à la mairie Cours Sully ou auprès des responsables du Cercle Occitan du Quercorb et de « Il était une fois Chalabre ».